Et voilà, pour terminer cette histoire d'eau à Sainte-Anne, quelques secondes d'un film pris lors de la réception des travaux avec nos amis de l'Adrar et la pose de la plaque souvenir. Dans le fond, la meilleure inauguration qui soit est de goûter une eau fraîche et limpide.
Il n'y a pas, en effet, d'éléments en suspension, d'odeur voire de goût. J'avais emmené lors de mon court séjour en France en octobre, un échantillon pour analyse physico-chimique en particulier. Rien de particulier à signaler. Une analyse bactériologique a également été faite mais sans succès : je ne l'ai sans doute pas prélevée dans les règles de l'art car je ne pensais qu'à l'analyse physico-chimique. Ce type d'analyse doit se faire dans les 24 heures et être transportée dans une glacière. Ce ne fut pas le cas. Alors plusieurs choses à revoir à ce niveau par une nouvelle analyse à l'institut Pasteur d'Antananarivo, prélevée comme cela doit être fait en flacon stérile, acheminée dans une glacière et en moins de 24 heures.
En attendant, elle est bien consommé sur place et change la vie des ouvriers sur le site pour leur travail, leur consommation personnelle, leur toilette, le lavage du linge, etc.
Mgr Alfredo vient "puiser" régulièrement lorsqu'il est en ville de Mananjary avec une vingtaine de jerricanes de 20 litres ainsi que divers groupes.
On commence à parler de l'eau de Sainte-Anne !