Au mois de mai dernier, nous avons pu voir 4 reportages en suivi des 2 conteneurs dernier voyage expédiés par Electriciens Sans Frontières.
Parallèlement à l'arrivée des ces conteneurs et leur réhabilitation, nous avons construit un bâtiment aux dimensions non négligeables pour l'accueil des 2 groupes électrogènes de 60 et 26 kwa.
En attendant voici quelques vues commentées de la construction de ce nouveau bâtiment qui, comme pour le reste, est appelé à durer.
Le bâtiment est construit au sud de la première plate forme des 4 premiers pavillons près du château donc loin des pavillons d'hospitalisation. A cet endroit, il y avait les 2 conteneurs où nous rangions le matériel et les matériaux de construction. On les a donc vidés et déplacés un peu plus loin sur des rouleaux de bois.
Sur cette image, nous déterrons les plots en béton sur lesquels reposaient les conteneurs. Ils font leur poids mais nous savons faire. Chargement sur le camion pour les emporter à Mananjary à la résidence de l'EKAR pour qu'ils soient réutilisés.
Chargement sur le camion pour les emporter à Mananjary à la résidence de l'EKAR pour qu'ils soient réutilisés. Comme ici, le long du chemin près des bungalow d'accueil afin que les voitures qui passent sur un chemin privé ne détériorent pas l'environnement immédiat.
À la droite du bâtiment, sera construit un appentis pour le stockage du carburant. Problème : cette partie avait été remblayée. Il a donc fallu aller chercher le dur (1,78 m), faire des poteaux en béton armé pour ne pas à avoir à construire sur du remblai.
Lorsque j'étais en France en décembre dernier, j'ai découvert que les citernes à carburant doivent avoir une double paroi (sécurité oblige). La législation à Madagascar ne le précise pas et d'ailleurs, on ne trouve pas ce type de citerne sinon celle que l'on voit ici de 2 000 litres achetée dans le pays.
Comme la nappe phréatique est juste en dessous, il fallait la protéger d'une fuite possible de carburant. Il suffisait de faire en béton armé une fosse de rétention de même contenance que la citerne.
Couverture du bâtiment avec un isolant local : des tiges de ravinala (arbre du voyageur, emblème de Madagascar).
Les tiges de ravinala sont coupées en 2 dans le sens de la longueur et enfilées sur des lattes de bambous. Ces tiges de ravinala ont l'avantage d'être un bon isolant thermique.
La pose de l'une des portes métalliques fabriquées sur place par mon soudeur habituel de la ville. Sécurité oblige, 2 verrous de sécurité de qualité par porte. On peut voir sur la droite, derrière le grillage, des barreaux de 20.
Les grilles de protection et d'aération sont faites également sur place. Le grillage galvanisé vient de France.
Coffrage et ferraillage des socles pour accueillir les groupes électrogènes. Un joint de dilatation avec une planche d'eucalyptus est posé pour minimiser l'effet d'éventuelles vibrations.
Détail des charpentes avec consoles. Puisque nous ne connaissons pas la qualité des vis de tôles qui sont apparentes au milieu des cales en bois, ces vis ont été enduites d'antirouille Rustol et une lamelle de bois en masque ensuite la visibilité. Prendre du temps aujourd'hui pour une maintenance minima dans l'avenir. Il faut se rappeler que la mer et ses embruns puissants ne sont pas loin.