En octobre 2013, la société Energie et Technologie d'Olivier Rasoldier d'Antananarivo mandatée par nos amis de l'Adrar du Lot et Garonne a procédé à l'installation de la station de pompage au niveau du forage "en bas" et du château d'eau "en haut".
Il a fallu beaucoup de temps pour trouver le matériel adéquat, de qualité et en particulier la pompe qui se trouve à plus de 38 mètres dans le tuyau du forage ( 46,70 mètres). Il nous fallait donc une pompe qui monte l'eau sans difficulté à plus de 70 mètres.
Canalisation d'arrivée venant du pompage qui monte en haut avec l'eau qui se déverse dans les 2 citernes de 10 000 litres.
La station est complètement automatique mais si pour l'une ou l'autre raison les cuves étaient complètement vide, une alarme se déclencherait. On voit dans un coin ici la sirène. Le petit gyrophare rouge est dans le local technique devant une brique de verre ce qui me permettrait de le voir fonctionner lorsque je serai chez moi de l'autre côté des rizières.
L'arrivée au château d'eau des diverses canalisations protégées par une grille au sol puisque c'est aussi le haut de l'échelle d'accès.
Avec les vannes d'ouverture et de fermeture. Nous avons un plan de l'ensemble mais il n'y a pas d'erreur possible, chaque vanne a son indication.
Depuis le bas du château d'eau et pour chaque cuve, on peut voir 2 colonnes transparentes (une pour chaque cuve) avec un petit ballon qui indique la hauteur de l'eau...
On voit la petite boule jaune au niveau du collier de fixation du haut.
Le pompage se fait automatiquement à partir de cette sonde de lecture du niveau de l'eau.
Il y en a 4 sur toute la hauteur de la cuve. Elles ne lisent pas le niveau de l'eau directement à travers le plastique de la cuve qui est trop épais mais sur un tuyau en PVC parallèle à la cuve.
Le local technique du château et sa propre armoire ainsi qu'un tableau qui indique que les cuves sont pleines. Les 3 niveaux de témoins sont ici allumés, les 2 cuves sont donc pleines. Facile de se repérer! Si les témoins qui sont rouges du bas s'éteignaient, cela signifierait que les cuves sont vides. A ce moment là, la station serait en alerte. Le gyrophare que l'on aperçoit fonctionnerait ainsi que la sirène en haut de l'édifice.
Pourquoi un tel système alors qu'il y a déjà 2 colonnes transparentes avec ballonnets que l'on voit très bien en passant en bas près de l'ouvrage ?
Lorsque l'hôpital fonctionnera et que tout le monde sera bien occupé ici ou là (même la personne de maintenance), un oubli sera toujours facile et possible. Notre ami Marc Patru de l'Adrar a pensé aussi à cela.
Ici Jean Noël, le chef maçon du chantier qu'Olivier Rasoldier d'Energie et Technologie a formé. Je n'habite pas encore sur le site et Jean Noël y est bien plus que moi.
Une plaque superbe réalisée par nos amis réunionnais de la société REUNIPUB, la même société amie qui s'est engagée à faire en son temps la signalétique de l'hôpital Sainte-Anne.
Fin octobre 2013, l'installation était terminée et fonctionnait déjà depuis quelques jours lorsque nos amis de l'Adrar du Lot et Garonne étaient aussi sur place pour la réception des travaux.
Et la photo souvenir et de famille avec nos amis de l'ADRAR. Mgr Alfredo, notre évêque, n'aurait pas souhaité être absent pour la réception d'une telle réalisation.