Madagascar est l'un des pays les plus pauvres de la
planète. L'immense majorité de la population vit en-dessous du seuil de la population et n'a pas accès aux soins de santé les plus élémentaires.
Face à cette situation, l'Eglise catholique s'engage sur le terrain pour permettre aux plus démunis d'être soignés. C'est ainsi que Mgr José Alfredo Caires de Nobrega, évêque du diocèse de
Mananjary, décida en 2004 la création d'un hôpital accessibles à tous.
Il confia le projet à l'un de ses prêtres, le Père Jean-Yves LHOMME, MEP (Missions Etrangères de Paris) en poste dans le diocèse de Mananjary depuis une vingtaine d'années.
Le Père LHOMME passa tout d'abord deux années en tant que curé à la Réunion où il réfléchit et prépara le projet de la création d'un hôpital St Anne. Il y fonda notamment avec quelques amis une première
association AREHSAM (Association Réunion d'Entraide à l'Hôpital Ste Anne à Madagascar) qui a pour but d'aider au financement de la construction et du fonctionnement de l'hôpital voulu par Mgr
Alfredo.
De retour à Mananjary en 2007, il commença à travailler à l'aménagement du terrain de 22ha offert par le diocèse de Mananjary, à 5 km de la ville et au bord de la route nationale qui relie
Mananjary au reste du pays.
Avec l'aide d'une trentaine d'ouvriers malgaches, il a fallu défricher la forêt vierge, replanter de l'herbe pour
éviter l'érosion, créer un étang pour supprimer un marigot, créer des routes et des digues, aménager des canaux pour éviter les inondations durant la saison des pluies, construire un barrage,
araser le haut des collines pour obtenir des terrains plats. Le tout à la force des bras. En effet, l'emploi d'engins mécanisés aurait été trop coûteux. De plus, le Père LHOMME voulait permettre
aux ouvriers locaux de trouver du travail pour faire vivre leurs familles.
L'hôpital comprendra 3 pôles ; un pôle de chirurgie avec 25 lits, un pôle de médecin avec 25 lits et enfin un pôle d'obstétrique avec 15 lits. Il sera aussi construit sur le site les logements du
directeur, des coopérants chargés de la gestion, des Sœurs infirmières indiennes, des médecins malgaches.
Le projet d'un hôpital Ste Anne pour les pauvres
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