Les terrains ne pouvaient pas restés à nu sinon les fortes pluies durant la saison des pluies auraient entraîné des éboulements importants, rendant les terrains inutilisables pour les travaux de constructions.
Une première technique utilisée fut le repiquage de brins d'herbes récoltées par les femmes. En période sèche, il a fallu arroser les plants repiqués à l'aide d'arrosoirs.
Une autre technique utilisée pour stabiliser les terrains en pente fut la pose de plaques de "gazon" découpées à l'extérieur du site, transportées par camion et posées à la main.
Le Père LHOMME a décidé de faire d'un versant d'une colline impropre à la construction, un verger dont la production servira à nourrir les futurs malades de l'hôpital. Ainsi, 300 caféiers, 200 bananiers et plus d'une centaine d'arbres fruitiers ont été plantés.
Dans la vallée en contre-bas des collines s'étalent 2 hectares de rizières. Ces rizières qui étaient à l'abandon ont été réhabilités et serviront elles aussi à nourrir les futurs malades de l'hôpital.