Beaucoup des personnes souhaitaient passer sur le site pour faire des raccourcis pour aller dans leurs rizières ou ailleurs. Ce n'était pas possible dans un avenir relativement proche lors du fonctionnement mais également maintenant où les plantations commencent à produire. Il a donc fallu apposer une plaque pour interdire le passage sur le site.
On trouve d'ailleurs et de plus en plus, ce genre de plaque (plus artisanale) car les gens en ont "marre" et on le comprend que l'on vienne cueillir le fruit de leur travail. Lorsque le riz est à maturité, fruit d'un dur labeur, il est "cueilli" très souvent en pleine nuit. Le vol du riz est, sans doute, pour l'âme du paysan malgache et qui n'a déjà pas grand chose, le pire qui puisse lui arriver.
La plaque a été réalisée par nos amis de «Réunipub», entreprise de la Réunion, qui va prendre en charge toute la signalétique de l'hôpital).
Comme je m'en doutais, après quelques jours, la plaque a été malmenée. La colle n'a pas résistée. Depuis la plaque a été redressée avec des rivets et tout est rentré dans l'ordre.
Dans la même foulée, un peu de bouse de zébu contre le mur du château d'eau. Depuis la réunion du "fokonolona" (assemblée villageoise) du village d'à côté avec notre maire de Tsaravary et moi même tout est désormais calme.
Rien de franchement méchant car nous savons d'où cela vient et pourquoi. Le genre de chose un peu universel.
Ici, notre ami le docteur Pascal Petitmengin lors de son séjour au mois de juillet avec l'un des trois rouleaux de grillage qui justement venait de chez lui et dont il n'avait pas l'usage.
Ces rouleaux nous sont très utiles comme ici, par exemple, au sud derrière le château d'eau.
Ici du fil barbelé, un don des amis du Dr Petitmengin. On ne peut bien sûr pas mettre du grillage partout mais du fil de fer barbelé si. Le site est vaste et une petite hauteur dissuasive sera toujours mieux que les murs importants que l'on voit de plus en plus s'élever lorsque les personnes ont des moyens et ceux qui n'en n'ont pas d'entourer leur case de bambous effilés.