Monseigneur José Alfredo et le Père Jean-Yves LHOMME se sont rendus en janvier 2020 au ministère de la santé afin de réaliser les premières démarches pour l’ouverture de l’hôpital dans les prochains mois.
En effet, le bâtiment administratif et ceux des consultations sont prêts à fonctionner. Le matériel est sur place et disposé dans les pièces.
Toutes les machines sont pratiquement installées dans le laboratoire. Sœur Stella, sœur indienne des Missions Étrangères, vient une fois par mois vérifier le bon fonctionnement des machines.
La première messe en la chapelle de l’hôpital a eu lieu en novembre 2019 lors du passage de membres de l’ALEHSAM et de l’ATAHSAM. Le clocher était également en construction.
Les chambres de médecine, de chirurgie, et les locaux pour les infirmières sont terminés et en cours d’aménagement.
La cuisine depuis cette photo est terminée pour ce qui est de la peinture, du carrelage et du plafond. Elle sera aménagée fin janvier 2020.
Il ne reste que le pôle technique à terminer.
Dans le prochain container arrivera le matériel électrique pour finaliser l’installation.
Prochainement, seront aussi collés le pvc au sol et la fibre de verre sur les murs.
La photo ci-dessous a été prise de l’entrée de la salle de réveil et de soins intensifs.
Au bout du couloir, se trouve la salle d'opératoire orthopédique et à gauche, l’entrée de la salle d'opératoire viscérale ; entre ces deux salles se trouvent les vestiaires des chirurgiens.
Entre les deux blocs opératoires, nous trouvons les salles de stérilisation et de nettoyage du matériel chirurgical.
La radiologie est comme vous l’avez vu dans d’autres reportages, installée et fonctionnelle.
C’est une radiographie numérique ; toute radio ne pouvant être interprétée sur place, pourra être envoyée par internet à un radiologue en France.
La station d’épuration : le premier bac est terminé, le second était en cours de remplissage en novembre.
Depuis début novembre le père Jean-Yves LHOMME habite sur le site de l’hôpital dans la maison du directeur.
Monseigneur José Alfredo a béni la maison lors d’une de ces visites. Le Père Jean-Yves y reçoit désormais les amis de passage.
Il travaille également à l’hôpital dans le bureau du directeur. Il est désormais au plus prêt pour régler tous les problèmes.
Il reste des finitions mais le plus gros du travail a été réalisé. Le Père Jean-Yves veut ouvrir l’hôpital avant de commencer le pôle mère-enfant.
Nous avons souvent entendu que c’était long et que l’hôpital n’ouvrirait jamais. Voici quelques explications.
Le Père Jean-Yves a privilégié la main d’œuvre locale, ce qui a permis à 40 familles de vivre mieux. Il n’a pas voulu d’engins de chantier, ce qui lui a permis de gérer au mieux les tonnes de terre et les pierres déplacées.
L’hôpital est financé uniquement par des dons, le mobilier a été récupéré et envoyé par container. Toutes les associations ont travaillé au mieux sans se rendre compte qu’un retard de livraison pouvait retarder d’autant le chantier.
Il faut aussi parler du pays, de ses difficultés de circulation et ce qui nous a le plus frappé, le manque de main d’œuvre qualifiée.
En effet quand une majorité de la population vit dans des cases, sans eau, sans électricité, sans confort, où trouver des carreleurs, des peintres, des électriciens, des plombiers, des plaquistes ? Il faut se tourner vers la capitale mais sans savoir si les personnes sont compétentes et souvent elles sont aussi très chères.
Le père Jean-Yves a donc fait appel aux associations pour lui trouver ses ouvriers qualifiés. Mais il faut aussi savoir que ces personnes viennent bénévolement, souvent sur leurs vacances et ne sont libres qu’à des moments bien précis dans l’année. Il faut donc faire au mieux pour faire avancer les différents postes de travail.
Les conditions climatiques aussi ont obligé la réalisation de murs de soutènement et des structures d’écoulement pour l’évacuation de l’eau de pluie, ce qui n’était pas prévu.
Toutes ces contraintes — et il y en a encore bien d’autres — expliquent la durée de cette réalisation. Mais le résultat est magnifique.
Un chirurgien malgache a été recruté ainsi qu’un infirmier anesthésiste. Un médecin doit venir compléter l’équipe et la liste s’allonge régulièrement pour les demandes d’emploi.
Merci à vous tous, pour votre intérêt, votre soutien et votre aide.
Nous comptons sur vous, pour la suite de la construction et pour le fonctionnement de ce magnifique hôpital.
Marie-Renée et Pascal PETITMENGIN